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rEcréation permanente
11 février 2007

Farandole Sans Ecole #2

Ecole à la maison? Apprentissage autonome ou radical unschooling?

En ce qui concerne l'instruction de notre fille, M, nous avons beaucoup évolué depuis sa déscolarisation  (après les vacances de la toussaint 2005, elle était en CP). Nous sommes passés de "l'école" à la maison à une forme de unschooling toute personnelle. Je ne pourrais pas dire que nous ne faisons rien, donc nous sommes très loin du radical unschooling, mais je ne pourrais pas dire non plus que nous réveillons le matin avec une idée d'apprentissage en tête. Nous vivons, tout simplement. Je réponds aux questions de M, je l'écoute. Certes, je lui mets quelquefois des documentaires, mais elle regarde aussi et surtout des dessins animés par lesquels elle apprend énormément (et prend beaucoup de plaisir à les regarder, ce qui à mes yeux, est le plus important). Nous allons à la bibliothèque assez souvent, je la laisse choisir les livres qu'elle souhaite prendre. Elle a un ordinateur dans sa chambre avec des cédéroms, elle aime aussi aller sur internet.

Je pense avoir mis de côté, en grande partie, "l'intention pédagogique" que j'ai crue obligatoire en début de désco. Et puis, quelque fois encore, je me surprends à être un peu comme ça, je le vois tout de suite chez M: soit elle a les yeux qui pétillent (hé, hé, t'essaies de m'apprendre quelque chose là, ein?) soit son regard est vide et absent, ça ne l'intéresse pas ou je suis allée trop loin dans mon explication.

A ce sujet, je pourrais parler de re-création permanente... Je m'adapte à ma fille, j'écoute beaucoup ses demandes, ses envies de faire, écouter, voir, lire telle ou telle chose. Je, nous nous adaptons.

Il me semble très loin ce début de désco... Que de chemin parcouru!

Au départ, j'avais projeté de faire quelque chose à la fois régulier et détendu. J'avais vidé quelques tiroirs de notre bureau, dans le salon et j'y avais mis ses cahiers, ceux qu'elle avait utilisés jusque-là en classe. J'avais feuilleté le cahier d'écriture, pour voir la méthode de l'instit: elle faisait recopier des lettres, des mots et pour finir, elle faisait colorier un petit dessin fait au tampon. Je m'étais dit qu'on continuerait comme cela. Soit j'inventais totalement les choses qu'elle devait écrire, soit je m'inspirais de cahier d'écriture de la méthode DELILE, chez Hatier; cela dépendait des jours.

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(un feuille de son cahier d'écriture, au tout début)

En ce qui concernait la lecture, mon mari avait acheté plusieurs méthodes en librairie: Léo et Léa, J'apprends à lire avec Pilou et Lalie, méthode de lecture pour apprendre à lire pas à pas (Hatier); il était arrivé un soir avec ces différents livres, nous les avons regardés pour comprendre leur fonctionnement... de mon côté, j'étais un peu dubitative, je les trouvais tous un peu "bébête", mais bon, il fallait choisir absolument une méthode... Le Léo et Léa a été retenu, plus par mon mari que par moi, je dois avouer. Plus tard, j'ai entendu parler de la méthode "La planète des Alphas", le principe m'a enthousiasmée mais c'était très cher, et nous étions déjà bien engagés dans le Léo et Léa.

Je parle surtout de lecture et d'écriture, car il nous a semblé au départ que c'était le point le plus important. Nous pensions que pour les autres matières (maths, histoire-géo, sciences) l'apprentissage se ferait plus naturellement, au fil des expériences et des questions de M.

Assez vite, M s'est désintéressée de ce que nous lui proposions. Elle soufflait, baillait au-dessus du cahier. Nous avons tout essayé pour l'amadouer et "lui faire rentrer quelque chose", rien n'y faisait. Cela nous a beaucoup inquiétés au début. Nous n'avions pas une position très claire vis à vis de la désco, on pensait encore remettre M à l'école à un moment, le temps de trouver une "bonne" école.

En discutant avec d'autres mamans désco, j'ai appris que c'était un phénomène courant chez les enfants qui arrêtaient l'école. J'ai commencé à regarder des sites, à lire des blogs pour comprendre et me rassurer.

L'expression "unschooling" revenait régulièrement. Je dois avouer qu'au départ, je n'y croyais pas vraiment... mais comment ça peut marcher? me disais-je...

Mais bon, comme la méthode de l'école à la maison ne fonctionnait pas trop chez nous, j'ai suivi le conseil du lâcher-prise. J'ai arrêté de me voir comme une prof potentielle et je suis redevenue maman, je me suis occupée de mes enfants, comme si nous étions en vacances. Nous allions aux activités et c'est tout.

Le climat est devenu bien meilleur. Il me semble vraiment que ma fille a eu de nouveau confiance en moi. Elle s'est mise à me poser beaucoup de questions, auxquelles j'essaie de répondre. Si je ne sais pas, je lui dis que nous allons regarder dans un livre ou sur internet. Quelquefois, elle accepte cette démarche, très souvent elle me dit "laisse tomber, on verra ça plus tard". Alors je cherche de mon côté et je note les résultats sur notre blog; je lui dis "j'ai trouvé la réponse à ta question, elle est sur le blog, tu peux la regarder quand tu veux".

Nous passons énormément de temps à discuter, les questions fusent en permanence. Je crois beaucoup à la connaissance par le dialogue. M a beaucoup "joué" avec ses cédéroms "mobiclic" et "toboclic", je les conseille à tout le monde, c'est un support très enrichissant. Que de fois ma fille m'a expliqué un tas de choses qu'elle avait apprises avec ces cédéroms! Il est amusant de constater que je me demande "où elle a pu bien apprendre ça" alors que nous passons toutes nos journées ensemble!

M passe beaucoup de temps à se déguiser, c'est un défilé de mode toute la journée. Elle fabrique des objets, fait des jolis collages, dessine énormément. J'admire son inventivité. C'est un des nombreux côtés de l'IEF, l'imagination des enfants n'est pas du tout bridée.

Elle aime aussi faire des expériences à partir du livre "les petits débrouillards", demande beaucoup à cuisiner, elle propose depuis peu de m'aider à mettre la table, faire le repas.

La lecture est très importante pour elle, mais pas question qu'elle lise d'elle-même! Sur ce point, nous la laissons plutôt tranquille, nous lui lisons à haute voix les livres qu'elle désire (charlie et la chocolaterie, le monde de narnia, la cabane magique, Harry Potter presque en boucle celui-là, tellement elle l'adore). C'est mon mari surtout, qui lit (le midi quand il peut se dégager du temps, le soir et le week-end. De longues heures où un de ses parents prend du temps rien que pour elle. Je fais un peu, mais cela agace vite notre petite deuxième quand j'ai un livre à la main, il faut que ça bouge avec elle :-D
Parfois, je cherche toutefois à la faire lire, du moins à lui montrer que la lecture sert à quelque chose: trouver son chemin dans le métro, ne pas se tromper entre deux boîtes de gâteaux, trouver le bon lien pour aller sur un jeu internet.
Elle sait lire, elle nous l'a prouvé lors du contrôle de l'inspection, mais elle n'a pas envie de le faire, c'est tout.

En ce qui concerne l'écriture, je lui propose de temps en temps quelques petites choses, sans imposer; dernièrement, c'était pour des étiquettes à mettre sur des pots d'épices. L'idée lui plaît, elle s'applique et veut absolument écrire avec un calame et de l'encre violette, car elle trouve que c'est plus facile et plus joli. Il y a quelques semaines, j'ai eu l'agréable surprise de l'entendre me dire qu'elle avait invité une copine à venir à une fête organisée par la gym... ??? je lui demande comment elle a fait. Elle me répond "bein je lui ai envoyé un mail"; il était super bien écrit en plus! Elle a par la suite répondu aux différents mails envoyés par la mère de la copine. J'en avais les larmes aux yeux. 

Nous n'utilisons donc aucune méthode pédagogique; de mon côté, cela m'intéresse, mais pour moi. Quand j'ai le temps, je me renseigne sur certaines choses, on ne sait jamais... mais pour l'instant, je vois bien que j'essuierai un refus catégorique. Je lui parle quelquefois de l'histoire de la langue française, pourquoi tel mot s'écrit comme ça, sur un coin de table au petit-déj, et puis nous passons à autre chose... je ne force pas dès que je vois un signe d'ennui. Je l'écoute beaucoup surtout, j'ai l'impression que sa manière d'apprendre est active: c'est elle qui explique les choses. Finalement, c'est elle la prof :-D Quand elle dit quelque chose de faux, je rectifie, et là elle écoute et absorbe l'information.

Le papa, plus inquiet, lui a fait faire des révisions avant le contrôle pédagogique. Il lui a fait finir le Léo et Léa, retrouvé des mois après avoir été "oublié" derrière un radiateur. Nous lui avons aussi fait faire quelques exercices d'un cédérom reprenant le programme CP-CE1.

Il m'a dit dernièrement qu'il était désormais convaincu par la désco et qu'il essaierait de donner "le niveau" à M juste pour ne pas avoir de problème et éviter une injonction de rescolariser.

De mon côté, j'ai très vite vu les avantages de la désco, j'ai même regretté de ne pas l'avoir fait beaucoup plus tôt, et même  de l'avoir scolarisée de 3 à 6 ans.

Je ne suis pourtant pas pour l'école à la maison; après lecture et réflexion, je suis arrivée à la conclusion que j'étais pour un monde déscolarisé, tel qu'il est décrit dans Professeur cherche élève ayant désir de sauver le monde. Mais nous habitons en France et tout en vivant le plus possible selon notre coeur, nous devons nous résoudre à ne pas vivre complètement comme dans ce bouquin, puisque les enfants n'ont pas le droit d'etre en liberté. Alors, nous essayons de nous adapter, nous bidouillons, mon mari et moi un mélange école à la maison-unschooling, afin qu'on nous laisse tranquille

... et en attendant que les choses changent... peut-être...

voici un extrait de Professeur cherche élève ayant désir de sauver le monde.:

Ishmael hocha la tête. "Durant les premières années d'enfance, votre système ne diffère pas du système tribal. Vous dialoguez tout simplement avec vos enfants pour votre agrément mutuel, et vous les laissez circuler dans presque toute la maison. Vous ne leur permettez pas de se pendre au lustre pour s'y balancer ni d'enfoncer Des fourchettes dans les prises de courant, mais pour Le reste, ils sont libres d'aller et venir à leur guise. A quatre ou cinq ans, les gosses veulent pousser plus loin leur exploration et ils Ont en général accès au voisinage immédiat de la maison. Ils Ont Le droit de rendre visite à leurs petits voisins de palier ou d'étage. C'est un peu l'équivalent d'un cours de sciences sociales: à ce Stade, les enfants commencent à se rendre compte que les familles ne sont pas toutes pareilles. Elles diffèrent par Le nombre, Le style, les façons de vivre. C'est alors que dans votre système, on envoie les enfants à l'école, où leurs mouvements sont contrôlés en permanence. Dans Le système tribal, cela ne se produit pas; à six ou Sept ans, les enfants commencent à avoir Des centres d'intérêt divers, certains sont casaniers, d'autres plus aventureux..."

Je levai la main. "Comment font-ils pour apprendre à lire?"

- Julie, pendant Des centaines de milliers d'années, les enfants Ont réussi à apprendre ce qu'ils avaient envie et besoin d'apprendre. Ils n'ont pas changé.

- Oui, mais comment ils apprennent à lire?

- Comme ils Ont appris à parler, en cotoyant Des gens qui lisent. Je sais, on t'a poussée à te méfier de ce processus. On t'a enseigné qu'il vaut mieux laisser ça à Des professionnels, mais ceux-ci Ont un taux de réussite pour Le moins discutable. Rappelle-toi que les gens de ta culture Ont appris à lire pendant des milliers d'années sans que les professionnels se chargent de leur enseigner. Le fait est que des enfants qui grandissent dans un foyer où la lecture se pratique finissent par savoir lire.

- Oui, mais les gosses ne naissent pas tous dans une maison où on lit.

- Prenons par exemple un enfant qui naît et grandit dans un foyer où les parents sont complètement illettrés. Où ils ne savent même pas lire une recette de cuisine ou une facture d'électricité.

- D'accord.

- A quatre ans, l'enfant commence à élargir son cercle de relations. Allons-nous supposer que tous ses voisins sont eux-mêmes complètement illettrés? C'est aller un peu loin, mais admettons. A cinq ans, l'enfant agrandit encore son champ d'action. Il semble peu probable que tout son entourage soit illettré. L'enfant est environné et bombardé de messages écrits, intelligibles pour une bonne partie de ceux qui l'entourent, en particulier les enfants de son âge qui n'hésitent pas à se vanter auprès de lui. Il n'acquerra pas tout de suite un excellent niveau, mais à son âge, de toute façon, il serait encore à étudier l'alphabet s'il était à l'école. Immanquablement, il apprend ce qu'il lui faut, ce dont il a besoin, Julie. Je lui fais confiance. Je suis certain qu'il accomplira ce que des petits humains ont réalisé pendant des centaines de milliers d'années. Ce dont il a besoin maintenant, c'est de savoir faire les mêmes choses que ses camarades.

- Oui, ça paraît logique.

- A six ou sept ans, alors que le rayon d'action de l'enfant continue de s'élargir, il veut avoir un peu d'argent de poche, comme ses petits copains. Il n'a pas besoin d'aller en classe pour apprendre à compter et à distinguer les pièces de monnaie. Il assimilera l'addition et la soustraction tout naturellement, comme l'air qu'il respire, non parce qu'il est doué en mathématiques, mais parce qu'il en a besoin au fur et à mesure qu'il avance dans le monde et dans la vie.

"Partout, les enfants sont fascinés par Le travail que leurs parents font à l'extérieur de la maison. Dans Notre nouveau système tribal, les parents comprendront qu'impliquer leurs enfants dans leur vie active EST une alternative qui vaut mieux que de dépenser Des milliards par an pour Des écoles qui NE sont, en fait, que Des centres de détention. Il ne s'agit pas de transformer les enfants en apprentis, loin de là, mais de leur donner accès à ce qu'ils Ont envie de connaître, et  tous les enfants Ont envie de savoir à quoi s'occupent leurs parents quand ils sont absents. Une fois lâchés dans un bureau, les enfants se comportent comme à la maison, ils fouillent partout, ouvrent les tiroirs et jouent avec toutes les machines, depuis Le tampon-encreur jusqu'à la photocopieuse en passant par l'ordinateur. Et s'ils ne savent pas encore lire, ils ne manqueront pas d'apprendre, parce qu'il n'y a pas grand- chose à faire dans un bureau quand on ne sait pas lire. Non qu'il faille empêcher les enfants de vous aider. A cet âge-là, ce qu'ils préfèrent par-dessus tout, c'est avoir l'impression qu'ils aident leur papa et leur maman. Cette fois encore, cet élan ne leur est pas inculqué, IL est inscrit dans leurs gènes.

"Dans les sociétés tribales, on trouve tout naturel que les enfants aient envie de travailler avec leurs aînés. Le milieu du travail et Le milieu social NE font qu'un. Ce n'est pas pour cela qu'on les exploite. Ce genre de choses n'a pas cours là-bas. On n'attend pas Des enfants qu'ils travaillent comme Des ouvriers à la chaîne. Mais comment apprendraient-ils, sinon en faisant?

"Quand ils Ont épuisé les différentes possibilités d'apprendre et de s'amuser qu'offre Le lieu de travail de leurs parents -et cela vient vite, surtout si les tâches s'y répètent inlassablement-, ils tournent leur regard ailleurs. Aucun enfant ne trouvera longtemps passionnant d'empiler Des boîtes de conserve dans une épicerie. Le reste du monde l'attend dehors. Supposons qu'aucune porte ne lui soit fermée. Imagine ce qu'un jeune de douze ans avec un fort penchant pour la musique pourrait acquérir dans un studio d'enregistrement. Ce qu'un garçon du même âge qui s'intéresse aux animaux apprendraient dans un zoo. Ce qu'un gosse attiré par la peinture découvrirait dans un atelier d'artiste. Et ce qu'un gamin de Dix ans attiré par Le monde du spectacle pourrait apprendre dans un cirque.

"Les écoles ne seraient pas frappés d'interdiction, bien-sûr, mais celles qui attireraient les étudiants sont celles qui les attirent à l'heure actuelle, beaux-arts, musique, danse, sport, etc. Les études supérieurs, celles qui mènent à la recherche et aux professions libérales, intéresseraient les étudiants plus âgés. L'important, c'est qu'aucune de ces écoles NE se rapprocherait d'un centre de détention. Elles auraient pour vocation de dispenser aux étudiants les connaissances qu'ils veulent vraiment acquérir et don't ils espèrent se servir un jour.

"On pourrait m'objecter qu'un Tel système éducatif ne produirait pas Des étudiants "accomplis". Mais cette objection témoigne encore du manque de confiance don't votre culture fait preuve envers vos enfants. Sous prétexte que tout serait libre d'accès dans Le monde, les enfants NE s'accompliraient pas sur Le plan éducatif? L'idée EST absurde, je NE vois pas pourquoi IL en serait ainsi. Il n'y aurait pas d'âge limite à 18 ou 21 ans, à quoi bon? En fait, rares sont  ceux et celles qui aspireraient à l'idéal de la Renaissance, à Mon Avis. Is vos connaissances se bornent à un seul domaine et suffisent à vous contenter, quel que soit celui que vous avez choisi, chimie, menuiserie, informatique ou anthropologie, cela NE regarde que vous. A chaque génération, IL se trouve Des candidats pour toutes les spécialités existantes. Je n'ai jamais entendu parler d'une discipline qui ait disparu faute de postulants. Chaque génération engendre Des passionnés qui brûlent d'étudier les langues mortes, sont fascinés par les effets de la maladie sur Le corps ou veulent percer les secrets du comportement Des rats. Et cela vaudrait aussi pour Le système tribal.

Evidemment, avoir Des enfants dans les jambes quand on travaille nuit à l'efficacité et à la productivité. Mieux vaut parquer dans les centres éducatifs: c'est terrible pour eux, mais excellent pour les affaires. Et Le système que je viens d'exposer ne s'implantera jamais chez ceux de ta culture tant que vous ferez passer les affaires avant les êtres."

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Commentaires
D
très beau témoignage <br /> très enrichissant <br /> belle note merci et beau parcours
B
merci lemaq, je vais regarder votre site!
L
Super de trouver un blog comme le vôtre !
B
la méthode boulanger m'a semblé sympa aussi ;-)<br /> bienvenue "maman de lena"!
M
Nous nous amusons avec la méthode de F Boulanger qui n'est pas vraiment une méthode d'ailleurs.<br /> Je reviendrai, je découvre la blogosphère desco.
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